Récit d’une expérience singulière hors d’un contexte spécifique un peu comme ce qui arriva a Suzanne Segal (Collision with the Infinite) ou Marigal (Voyage vers l’insaisissable). Comme l’auteure n’avait pas un passé de recherche spirituelle de type « advaita » le propos n’est pas enchâssé dans un discours convenu ce qui donne au propos une certaine fraîcheur. Elle propose des réunions informelles de questions/réponses et silence (Satsang : littéralement « être en présence ») ) en Californie.
Ces récits ont le mérite de rassurer ceux qui tombent dedans et qui peuvent le vivre de façon traumatique. En effet, à un moment, l’auteure a eut la chance de tomber sur un psychiatre qui lui à dit simplement « je ne peux rien faire pour vous ». Un autre autre aurait essayé de la « guérir » a sa façon, qui sait ? Son expérience est intéressante car l’éveil que certain recherchent est moins rose qu’ils l’imaginent.
Je remarque, comme pour le témoignage de Suzanne Segal : il y a un certain décalage entre elles et ceux qui parlent de l’éveil, proposent des voies qui y mène. Suzanne Segal ne trouva de la compréhension qu’auprès de Jean Klein, les autres avaient le discours mais sans le vécu quand ils ne commettaient pas des contresens. J’ai l’impression qu’il en est de même ici, mais pas sur, avec un des élèves de Jean Klein : Eric Baret.